Le véganisme en tant que philosophie de vie, respecte la nature dans son entièreté ; « ne pas faire de mal à l’animal » inclut ne pas faire de mal à soi-même en ingurgitant n’importe quoi. L’intello diplômé en antispécisme se gausse de ce désir d’une vie saine et juge le végane trop « petit bourgeois » préoccupé de sa personne au prétexte de l’écologie tandis que les cochons meurent par millions à la seconde. De là, le grand chaos, la muraille de Chine qui sépare le végan souhaitant savoir planter des choux, de l’antispéciste soutenant la technologie permettant les barquettes de viande artificielle. Cela n’empêche pas la collusion sur certains combats mais il faut bien avouer que le véganisme en tant que vieille organisation, est en train de disparaître sous les coups de boutoir de l’utilitarisme versus cause animale.
Bien des véganes écoeurés par la récupération éhontée du mouvement au profit de diverses organisations dites « antispécistes », préfèrent simplement se présenter comme végétaliens. Manque de bol, le « végétalisme » jusqu’alors neutre sur le plan politico-universitaire, est désormais défini comme une « pratique de lutte »… de l’antispécisme. « Rendez-vous, vous êtes cernés ! »
« Non, pas tout à fait… »
Si vous aimez les petits oiseaux qui chantent plutôt que rôtis dans votre assiettes, une nourriture respectueuse de la nature et saine pour votre corps, c’est par ici :
La croissance mondiale du végétalisme va-t-elle stimuler la culture gastronomique ital en Jamaïque ?
Retour d’expérience :
Je ne sais pas ce que les rastafaris rajoutent dans leur jus de fruits (spécifique à chaque genre biologique), mieux vaut ne pas savoir sans doute… mais faut se tenir au mur en sortant du bar car la tête tourne ! 😉