Cogiter sans s'agiter !
Coronavirus et test sur l’animal

L’épidémie Covid-19 entraîne bien évidemment une course au vaccin. On nous explique qu’il va arriver « dans un an », « demain » ou « c’est pour bientôt ». Bref, on ne nous fournit pas une véritable information sauf pour une chose claironnée à l’envi : les tests en cours sur les animaux. L’important est de savoir que l’étape d’essai sur eux, est déjà en place. Les gros titres affichent à cet égard, une désinvolture folle.  Aux yeux du monde, c’est un point positif et le signe de la performance des laboratoires. Aucune distance, aucun bémol, aucune réflexion sur la validité des tests sur les animaux… Rien, nada !

Le bien fondé de cette expérimentation n’est pas remis en cause. Le temps où l’on nous expliquait les alternatives au modèle animal, est derrière nous. Tous aux abris ! 

Depuis que le Coronavirus nous attaque, il apparaît à nouveau évident de recourir aux tests archaïques. 

Finis les pleurs devant certaines vidéos dont celle-ci :

http://www.leparisien.fr/video/experimentation-animale-une-cruaute-qui-a-des-failles-sur-le-plan-scientifique-18-10-2019-8175795.php

Seule notre peau nous intéresse en cas de péril et pourtant, nous sommes frappés d’amnésie concernant l’efficacité de la recherche animale sur les humains et ses conséquences parfois terribles.  

Une piqûre de rappel :

Les preuves contre l’utilisation d’animaux comme modèles pour les humains sont frappantes. 

Pour exemple, on oublie opportunément ceci :

 » Une étude réalisée en 2004 par la Food and Drug Administration des États-Unis a révélé que 92% des médicaments entrant dans les essais cliniques à la suite d’essais sur les animaux n’étaient pas approuvés. Parmi ceux approuvés, la moitié sont retirés ou réétiquetés en raison d’effets indésirables graves ou mortels non détectés lors des tests sur les animaux. »

Ou cela : 

« Une étude de 2008 dans la revue Alternatives to Laboratory Animals a montré que plus de 80 vaccins contre le VIH / SIDA réussis chez des primates non humains ont échoué dans les essais sur l’homme. »

Quelle que soit l’espèce animale, tuer au nom de la Science, est discutable. Si en plus, cela ne sert à rien, la désillusion est trop amère pour en tenir compte. On préfère persévérer dans le déni et se croire efficace. 

Et encore… 

selon l’étude menée par Jarrod Bailey et al. sur l’expérimentation de 1396 substances différentes sur des animaux, près de la moitié des substances causant des malformations congénitales chez les humains se sont révélées sans danger pour les animaux. Inversement, près de la moitié des substances sans danger pour les humains se sont révélées dangereuses pour les animaux. Par ailleurs, près du tiers de toutes les substances testées donnait un résultat différent selon l’espèce animale utilisée. »

En bref, l’expérimentation sur les animaux mène régulièrement à quelques désastres bien documentés ici :

https://www.animalexperiments.ch/data/pdf/critical_look_f.pdf

Au fait, savez-vous cela :

 « En ce qui concerne les vaccins, des chercheurs ont découvert dès 1949 que les vaccins extraits de cultures cellulaires humaines sont non seulement plus efficaces, plus sûrs et moins onéreux que ceux qui sont extraits des tissus de singes mais qu’ils excluent aussi le grave danger de contamination par les virus animaux. De même, la sécurité des vaccins anti-virus a été augmentée en remplaçant les nombreux tests sur les animaux par des techniques de cultures cellulaires, beaucoup plus sensibles et plus fiables. »

Au-delà de l’éthique et de la morale à propos de ce que nous faisons subir aux animaux de laboratoire – un sujet qui n’intéresse pas grand-monde habituellement – pourquoi ne pas s’intéresser a minima sur l’efficacité réelle de cette recherche ? Surtout à l’heure où l’on va bientôt ou dans plusieurs mois, nous proposer un vaccin contre le Covid- 19 dans un climat anxiogène. Pour se faire, des milliers d’animaux sont en train d’être sacrifiés sans garantie. Prenez le temps de vous informer…

 

Le modèle animal est si mauvais qu’on croit l’améliorer en modifiant le patrimoine génétique des cobayes non humains. 

Avec l’épidémie en cours, ce marché fort lucratif est en panne aujourd’hui car même les souris d’origine transgéniques viennent de Chine :

https://korii.slate.fr/tech/covid-19-penurie-souris-laboratoire-freine-recherches-vaccin

À quand un geste commercial avec des masques, des gants ajoutés aux souris dans le carton ? Un kit complet peut nous être fourni. Nous  manquons de tout sauf du virus déjà envoyé gratuitement.

Heureusement que dans cet univers noir et impitoyable des préjugés moutonniers et sadiques, un rayon de lumière perce du côté des U.S.A, c’est dire le double miracle !! En effet, un vaccin est actuellement directement en phase d’essai sur des humains grâce à une copie dite « inoffensive » du Covid-19.  D’un côté, c’est une avancée majeure permettant de s’affranchir de l’utilisation des animaux. De l’autre, c’est en réalité un pas de géant vers l’inconnu concernant l’intégrité profonde de l’humain

  1. https://www.bbc.com/news/health-51906604
  2. https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/coronavirus-les-biotech-prennent-des-risques-pour-trouver-un-vaccin-1183300

Et pourtant, on n’en est pas encore malheureusement à la suppression totale des tests sur l’animal dans la recherche scientifique. Malgré les failles évidentes de sécurité qu’ils engendrent, ceux-ci semblent toujours la panacée pour de mauvaises raisons en fait. Par exemple, le commerce florissant des animaux de laboratoire, lequel participe au PIB d’un pays, tout comme l’obligation désuète de recourir à ce type de tests si l’entreprise veut échapper aux procès. L’efficacité placebo ou pas des substances incriminées et la roulette russe des effets secondaires font partie du « risque raisonnable ». 

DépakineVioxx,  Mediator

 le drame du vaccin contre l’hépatite B… 

une liste de scandales qu’on égrenne et qu’on oublie aussi vite si l’on n’a pas été touché personnellement. La méfiance à l’égard des victimes est grande tant la confiance en un système est solide. Dans le meilleur des cas, lorsque le grain de sable trop gros, enraye la machine, les mêmes explications rassurantes nous sont murmurées à l’oreille :

– « le risque zéro n’existe pas y compris dans le domaine de la santé ». 

– « Une affaire ponctuelle (ou pas…) de corruption et gros profit, cela arrive aussi tous les jours. On imagine bien que les entreprises pharmaceutiques n’y échappent pas car elles ne sont pas plus que les autres, dirigées par des philanthropes. Avec ou sans aide, iI peut arriver que certaines dérapent, ce ne sont pas des oeuvres de charité. L’ocasion fait le larron ! »  

Et cetera 

En gros, l’indignation se fonde sur des objets triviaux et archi- connus. Le questionnement écarte d’office les tests sur les animaux, une pratique considérée à tort comme une preuve de bon travail. Ce sont toujours les mêmes lunes qui circulent en guise d’informations. « Puisque nous partageons 95% de nos gènes avec la souris, cela en fait un modèle efficace pour la recherche », nous dit-on avec assurance. On se demande pourquoi alors tant de médicaments sont retirés du marché. Avant  leur mise en circulation, ils étaient cependant « parfaits » d’après les tests. Quelle merveille que la Thalidomide par exemple ! Les enfants nés des femmes en ayant avalé pendant leur grossesse, adoreraient applaudir mais pas de chance, leurs bras n’ont pas poussé, ce n’est donc pas possible… 

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Comme l’a dit André Ménache de Antidote Europe : 

« nous partageons 50% de notre ADN avec une banane, et 23000 gènes avec les autres mammifères : par exemple, nous possédons le gène pour une queue, mais il est inactif chez l’homme. La question est celle de la façon dont travaillent les gènes : en groupe. Le chimpanzé est le meilleur modèle, avec qui nous partageons 98% de notre ADN ; or le chimpanzé est immunisé contre le SIDA, le paludisme, l’hépatite et à des cancers différents des nôtres. Alors quid des animaux encore plus éloignés de nous ? »

C’est bien pratique que choisir tel ou tel modèle d’espèce pour les industriels. Deuxième exemple ci-dessous tiré d’un très bon article à lire : 

http://controverses.mines-paristech.fr/public/promo15/promo15_G8/www.controverses-minesparistech-2.fr/_groupe8/validite-de-lexperimentation-animal/index.html

certaines études portant sur la toxicité du bisphénol A et sur lesquelles s’était appuyée l’Union Européenne pour prendre des décisions législatives ont conduit à la conclusion selon laquelle il était inoffensif, alors qu’il a été interdit en France pour son caractère de perturbateur endocrinien. Ces études s’appuyaient sur des tests réalisés exclusivement sur une certaine race de rats choisie pour sa fertilité remarquable – une pilule contraceptive n’ayant pas d’effet sur ces rats. D’autres recherches ont été menées de façon indépendante sur des rats beaucoup plus sensibles aux perturbations endocriniennes, qui au contact du Bisphénol A sont, du moins généralement, devenus stériles. L’un des enjeux est ici économique : la première étude avait été financée par des industriels du plastique, soit les premiers producteurs de Bisphénol A

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Les effets secondaires répertoriés ou non, ne sont pas vraiment un souci juridique lorsqu’il est possible de prouver que « tout a été fait dans les règles ». 

Et s’il suffisait alors de changer les règles lorsqu’elles sont à l’origine de divers problèmes ? 

Vous avez le droit bien sûr de penser comme le lobby de la viande vous y incite, bref de croire que les lanceurs d’alerte sur l’environnement ainsi que les défenseurs de la cause animale dont les véganes, sont (tous) des abrutis, des sectaires et j’en passe… Pour autant,  faites attention à ne pas vous désintéresser de tout sujet portant sur l’exploitation des animaux et la cruauté à leur encontre. Plus souvent que vous ne le croyez, le sort qui leur est réservé, a des impacts aussi sur votre santé. Quand l’on oblige par exemple, les vaches à devenir des cannibales, la maladie de Creusvelt Jacob peut vous tomber dessus. Ce n’est pas non plus en contaminant une carotte que certains nouveaux virus mutent et peuvent infecter de façon dramatique l’être humain. Certes, la bactérie Eceh sur quelques légumes, a fait parler d’elle en causant des décès. On objectera toutefois que des filovirus et coronavirus, sont parfois bien transmis de l’animal à l’homme avec des effets (rares) mortels au contraire du virus de la tomate, lui plutôt bénéfique à notre microbiote. Cela se saurait s’il suffisait de s’abstenir de manger du concombre pour ne pas être contaminé par le Sida, l’Ebola, ou actuellement le Covid- 19. Les causes sont multiples : densité des élevages, viande de brousse, spécialités « culinaires »…  Ne soulevons pas le couvercle de la marmite et attardons-nous sur un terrible drame  qui touche tous les animaux de laboratoire pour des expériences les plus diverses et ridicules.

Un exemple concret de fausse science :

Concernant l’expérimentation animale jamais mise en doute, n’est-elle pas qu’un un alibi simpliste en réalité ? 

Quittez vos oeillères ! 

Pour en savoir plus et participer à un débat non passionnel sur la validité de l’expérimentation animale :

https://animal-testing.procon.org

Extrait :

« Les scientifiques sont en mesure de tester des vaccins sur les humains volontaires.

A la différence des animaux utilisés pour la recherche, les humains sont en mesure de donner leur consentement à être utilisés dans les tests et sont une option viable lorsque le besoin se fait sentir. Le Covid-19 (coronavirus) pandémie mondiale a démontré que les chercheurs peuvent ignorer l’ expérimentation animale et aller directement à observer comment fonctionnent les vaccins chez l’ homme. Une entreprise travaillant sur un vaccin Covid-19, Moderna Therapeutics, a travaillé sur le développement d’ un vaccin en utilisant les nouvelles technologies: au lieu d’être basée sur une forme affaiblie du virus, il a été développé en utilisant une copie synthétique du code génétique Covid-19. 

Parce que la société n’a pas pris la voie traditionnelle d’isoler des échantillons vivants d’un virus, il a pu accélérer le processus de développement. »

                                                    Conclusion

Pendant longtemps, on nous a expliqué que les tests sur l’animal étaient essentiels aux entreprises du secteur cosmétique. Depuis, elles ont opéré un virage et tout le monde est ravi. Cet exemple peut être suivi…

Si l’on vous oblige un jour à vous vacciner contre la Covid-19, à moins d’être un rat de 70 kg, quel produit allez-vous réclamer si vous vous souciez des tests et que l’on vous laisse le choix ? 

En mémoire de l’extraordinaire Yoyo, une petite rate albinos de laboratoire… 

Concernant l’essai vaccinal en cours jusqu’en 2022/23, sa maman humaine de substitution, extrêmement dévouée envers les animaux humains ou non humains, a fait le choix difficile d’y participer en intégrant le groupe témoin .  

Les « sacrifiés » qui le composent, renonçent au bénéfice extraordinaire de la « vaccination anti-Covid ». Les raisons de leur abnégation, sont multiples et pas forcément farfelues. Néanmoins, il a été décidé de leur attribuer diverses étiquettes toutes péjoratives. On les présente généralement comme « antivax » quand bien même, leur carnet de vaccination est à jour. Cette mauvaise foi évidente ne fait pas honneur au débat scientifique d’autant que pour des études crédibles, une  telle expérimentation à l’échelle de la planète, ne peut se passer d’un groupe non soumis aux effets positifs ou négatifs des produits non conventionnels injectés actuellement. 

Ne serait-ce que pour répondre à la première des interrogations : « est-ce qu’un vaccin sûr peut être mis sur le marché en seulement quelques mois ? »