Cogiter sans s'agiter !
Végétalisme en bateau

Les réponses aux questions

Mais qu'est-ce que vous mangez alors s'il n'y a pas de viande ?
Gâteau vanille et curcuma qui est fait sans lait sans beurre sans oeufs et sans produits aberrants pour les remplacer.
Bien délicieux cependant avec une tasse de thé ou de café !
Hum... et pourquoi pas avec de l'excellent maté qui nous apporte tous ses bienfaits !
Quand ça pousse facilement
cabosse
goût châtaigne
Poivre rouge
délicieuses fèves de cacaoyer sauvage
Papayes
Acérola
Cajou
Noix de coco fraîches
Stockage
Pas de four ni la célèbre Cocotte Minute mais il est possible de cuisiner en toute sécurité avec le Vitaliseur de Marion. Il suffit de bien l'attacher. C'est un coup de main à prendre car il est nécessaire de laisser le couvercle se soulever un peu. Tout est permis à la vapeur y compris de bons desserts. Et sans dépasser la température fatidique pour les aliments. (Précision : je ne tire aucun bénéfice ou avantage à parler du Vitaliseur de Marion)
Réchaud à alcool
Smothie, purée de cajou etc. avec petit transformateur 220
Le barbecue
Oui mais en mer quand il faut du roboratif, du rapide
et qu'il ne fait pas toujours chaud ?
Une tortilla maison à la farine de sarrasin ou de maïs ou de pois chiches, de manioc, de patate douce... bref au choix selon les possibilités du cru. Celle dite de tapioca sert aussi bien pour les desserts.
À noter que les sushis ne contiennent pas de poisson et que le « fromage » de la salade en photo, est pareillement d’origine végétale (fabrication bateau), c’est apprécié par l’homme du bord qui n’est pas végane en dépit de toutes les bonnes raisons  l’y incitant et avec lesquelles, il est d’accord. Son appétence renouvellée pour la cuisine végétalienne avec les années qui passent, est antinomique avec son goût pour le gigot. C’est difficile à admettre mais il n’y a rien à faire. D’ailleurs malgré son désintérêt pour ne pas dire plus, envers la pêche (une pratique assidue en général sur les voiliers mais totalement absente sur le nôtre), il embarque en sus pour sa zone de confort : sardines ou maquereaux en boite, des oeufs voire aussi du fromage traditionnel et du miel. Ce qui dégoûte profondément la femme du bord. En revanche, pas de lait, pas de viande sur le bateau même si à l’occasion, il ne dédaigne pas avaler un saucisson ou des saucisses si on lui en offre à terre ; il les mange alors sans scrupule ni reproche. Cela n’a rien à voir avec la faim. Sa notion de plaisir est subordonnée ici à une idée précise de la liberté et de la « survie »C’est un paradoxe sur pieds… D’autant qu’après avoir englouti ses petites provisions personnelles au bout de quelques jours de mer, il ne souffre pas de manger alors végétalien à 100 % et s’en réjouit  à qui mieux mieux. L’humain est ainsi fait qu’il n’y a rien à comprendre parfois.
Et le véganisme alors ?

Hors nos frontières continentales, le véganisme est bien perçu. À part, embarquer sa réserve de B12, il n’y a rien d’extraordinaire à en dire. 

Le véganisme qui s’inscrit dans une vision holistique du monde est un humanisme élémentaire. La conscience de sa place au sein de la nature et la compassion à l’égard des plus faibles, amène inévitablement à étendre celle-ci aux animaux. Ses opposants faisant feu de tout bois, veulent faire croire à un sectarisme de type religieux. On peut lui donner bien des définitions aujourd’hui au vu de sa collusion forcée avec le militantisme inculte prôné dans le mouvement antispéciste. Être végane, c’est faire le choix d’une philosophie de vie, et c’est aussi faire le choix d’un régime alimentaire facile et sans danger pour la santé de l’humain omnivore par nature (et non carnivore comme la tendance actuelle), Pour autant, il ne faudrait pas verser dans le relativisme ou  prendre en compte uniquement la question « bénéfice-coût » sur le plan environnemental voire adopter celle étriquée de la suppression de la souffrance comme seul objectif. Tous les régimes alimentaires ne se valent pas simplement sur un plan moral, c’est tout bête (sans jeu de mots). Je n’oublie pas cependant que notre espèce s’est adaptée à des milieux disparates grâce à de multiples façons de s’alimenter, sa survie en dépendait. Aujourd’hui encore, ce qui est possible ici, ne l’est pas dans un autre lieu. Je ne peux donc incriminer ceux qui ne partagent pas ma philosophie de vie. Une telle position peut faire monter les antispécistes aux rideaux mais j’assume et me tiens à l’écart d’une idéologie superficielle trop en vogue. Je ne peux pas adorer Proudhon et le totalitarisme en même temps. De même, je ne confonds pas l’activisme si important de la cause animaliste qu’il faut soutenir et les actions ou déclarations pitoyables de quelques uns. En effet, si Jamais, je ne condamnerai l’intrusion dans les laboratoires, les abattoirs ou les camps de l’exploitation animale, il est toutefois aussi vital de savoir faire la différence par exemple entre un héros tel que Jairo Sandoval Mora assassiné au Costa Rica parce qu’il protégeait un lieu de ponte des tortues Luth et un « militant » qui approuve les jets de pierre sur une boucherie ou qui se félicite de la mort d’une personne au prétexte qu’elle n’est pas végane. Comble de la folie propre à notre temps qui n’épargne personne, il y en a aussi qui conspuent par exemple, une personne handicapée au prétexte qu’elle « exploite » un chien accompagnateur. L’extrémisme part toujours d’une bonne cause. Il est réel, impossible de le nier mais ce n’est pas spécifique au véganisme. On constate les mêmes dérives ailleurs malheureusement notamment dans la lutte contre le racisme. Au final, les « anti » et les « pour », bref les ultras de tous bords, se rejoignent tous sur un point : le besoin d’assouvir à travers une « cause » ou  tristement la défense du statu quo injuste : une violence difficile à gérer, une frustration ou plus prosaïquement un vide existentiel propre à notre époque…

De plus, les médias oublient opportunément de rapporter que la majorité des véganes ne partagent pas les positions des gueulards sur les réseaux sociaux. Pour vendre du papier et faire plaisir à leurs commanditaires, les journalistes pointent ce qui les arrange. 

Ainsi chez ces derniers, peu s’émeuvent lorsqu’un syndicat déclare que son affiche : « Pour sauver un paysan, mangez un végan », est une simple manifestation d’humour. Mieux, ils nous rapportent même que le militantisme des méchants véganes serait la cause du manque à gagner de ces fameux « paysans » (une fausse image champêtre nous vient immédiatement à l’esprit), et non pas du fait que les viandes et volailles proviennent à plus de 70 % de l’étranger dans la restauration collective par exemple. Quant aux actions écoeurantes de la FNSEA qui devraient provoquer un tollé, le silence est assourdissant. 

Quand les éleveurs manifestent en polluant l’environnement et en maltraitant / tuant les animaux

 

https://www.notre-planete.info/actualites/4318-FNSEA-manifestation-eleveurs-environnement-maltraitance-animale

Les journalistes aussi, rigolent dans la vidéo ci-dessous :

 

« La scène a de quoi faire hurler les défenseurs de la cause animale. Des agriculteurs ont maltraité des ragondins vivants mercredi 5 novembre lors d’un rassemblement de protestation à Nantes. Des manifestants leur ont notamment jeté des caddies, les ont aspergé de peinture et leur ont donné des coups de pieds, des « actes de cruauté » dénoncés par la Fondation Brigitte Bardot, qui va porter plainte. »

https://www.nouvelobs.com/societe/20141105.OBS4177/quand-des-agriculteurs-derapent-et-maltraitent-des-ragondins.html

Quand l’indignité des hommes est si visible, il ne faut pas s’étonner d’obtenir des réactions outrancières fusant dans tous les sens. 

On flatte la rage, on ne réfléchit plus mais en réalité, qui rémunère à coup de subventions, les chialeurs de service ? Entre deux suicides chez les éleveurs à bout et qui ne sont pas tous des sanguinaires, et nos impôts qui subventionnent un monde de terreur que les véganes ne cautionnent pas, il serait bon que les gens se demandent pourquoi un kilo de fruits est plus cher qu’une barquette de saucisses. La pomme de terre est devenu un produit d’exception et la reconversion en maraîcher, devrait être l’avenir vu le prix de la salade aujourd’hui. 

Historiquement, les véganes ne sont jamais partis en guerre contre leurs prochains et le sectarisme idéologique des véganes 2.0 (les antispécistes) m’effraie tout autant que la bêtise et le cynisme des aficionados des lobbies de l’exploitation animale. De même, il faut compter avec leurs idiots utiles. On les reconnaît facilement car ils répètent comme des perroquets le discours balancé par la FNSEA et consorts habiles à écrire des petits articles ou à organiser de faux débats télévisés afin de défendre les lobbies. Ils voient rouge dès que s’attable près d’eux, une personne refusant tout produit d’origine animale. Bien que le véganisme soit mal compris,  l’erreur alors serait de croire que tout le monde a envie de s’intéresser au sujet lorsque les cyniques font semblant de poser des questions. Généralement, c’est exactement le contraire. L’intelligence se met en pause. La désinformation circule et il faut admettre que le coupe-circuit fonctionne. Étonnamment, ils montrent d’emblée les crocs  au motif qu’ils connaissent toujours de « sacrés abrutis véganes ». Certes, ils existent mais l’inverse aussi, et leur attitude le démontre. 

Chacun réagit à sa façon à ce type de réaction. En ce qui me concerne, je suis absolument contre cette envie soudaine de rajouter le suffixe « phobe » pour la désigner. Parler de « véganophobie », devient une  tendance surtout en France où l’intolérance est forte. Cependant c’est extrêmement dangereux pour la liberté d’expression. Et l’on pert de vue que ce sont les animaux qui doivent être protégés. Par pitié, ne devenons pas des nouilles sensibles ! Métaphoriquement parlant bien sûr, je claque la tronche de ceux qui m’agressent sans finesse et je fous la paix aux autres. Certes, lorsque la dissonance cognitive se met en branle, quelques mangeurs de viande ne sont pas du tout marrants, surtout lorsqu’ils s’imaginent être les premiers à faire leurs blagues ineptes. S’essayer alors à la pédagogie, c’est toujours inutile. Mieux vaut passer son chemin et partir à la rencontre de belles âmes. Quand on tombe dessus, le régime alimentaire ne fait pas la différence… il y a des gens merveilleux mais pas toujours véganes (malheureusement), et ils sont mes amis quand même. Quant à la sottise, la suffisance et autres tares, elles sont partagées par tous. difficile de croire q’une personne végane est forcément meilleure par rapport à celle qui apprécie une cuisse de poulet… L’inverse est vrai aussi  ! 😉 Pas de prosélytisme ici, seulement la démonstration qu’il est possible de bien manger… autrement que ce que l’on nous a appris.

Le reste à venir pour les vignettes grisées…