Cogiter sans s'agiter !
Tu écris comment ?

« Comment écris-tu ? »

 

J’ai une tonne d’archives stockées mais j’avoue ne faire ni brouillon ni plan ni note lorsque me prend l’envie d’écrire 😉 et j’en suis désolée. Ce n’est pas par flemme, je suis au contraire obligée de contrecarrer ma tendance maniaque. Si je devais en faire, ce ne serait pas un brouillon mais dix ou vingt voire plus. En train de soupeser chaque mot et virgule, je me vautrerai vite dans l’attentisme sans rien publier au final. Du coup, c’est l’inverse afin d’aller de l’avant :

1) j’écris d’un jet en direct sur le site utilisé ici comme un gros cahier

2) je vérifie rapidement deux trois fois le texte, histoire de vérifier les étourderies (orthographe, construction des phrases, fautes de frappe… et donc j’en laisse car tout repose sur mes mirettes)

3) j’attrape une bonne âme à proximité et lui inflige mon texte à haute voix

4) je tiens compte (ou pas) de ses observations

5) je relis ou modifie quelques éléments une dernière fois

6) j’appuie sur le bouton : « Publier »

7) une fois en ligne, je relis et trouve à nouveau des erreurs. Bizarrement, ce n’est qu’à cet instant précis que certaines fautes me sautent aux yeux – je précise par exemple que je n’ai pas de correcteur d’orthographe ni logiciel d’écriture – cela signifie qu’il peut y avoir quelques modifications par la suite malgré la parution immédiate du texte. Certaines seront mineures, d’autres non. Cela dépend de mon appétence du moment pour la relecture ainsi que de mon accès à internet souvent précaire.

 

Conclusion : c’est du « artisanal ». J’ai voulu imiter les sérieux en téléchargeant il y a bien longtemps pléthore d’outils d’aide à l’écriture… J’ai très vite tout viré. Je trouve leur utilisation fastidieuse. Je ne m’occupe ni de « fin » ni de « début » ni de « milieu » lorsque je démarre un article ou une nouvelle (non… pas sur ce site). Dans ma tête, « les morceaux » sont tous présents en même temps. Après avoir rendu réelles les pièces éparpillées du puzzle, mon vrai travail consiste à les agencer. En résumé, chacun a sa méthode… la mienne n’est pas classique mais c’est ainsi que mon cerveau fonctionne.