Le secret de la crêpe de tapioca :
Ne pas acheter de farine de tapioca brut, la choisir en sachet, elle n’a pas besoin d’être réhydratée, elle est déjà humide donc la recette est inratable.
– ne pas verser directement le paquet dans plat ou poêle, d’abord passer au tamis
– choisir un contenant refermable (vous prélevez au fur et à mesure et conservez le reste dans endroit frais)
– dans une petite poêle antiadhésive, chaude et (peu) huilée, il faut soupoudrer de façon circulaire et avec une main légère en commençant par l’extérieur vers l’intérieur, et cela jusqu’à ce que le fond de la poêle soit recouvert entièrement d’une couche uniforme.
– Vous n’êtes pas en train de plâtrer un mur. Trop de tapioca, c’est le gâcher car il ne pourra s’agglomérer en cuisant. La crêpe sera un gros truc sec pas bon du tout. L’épaisseur doit rester fine mais non translucide surtout (pas de trous) pour ne pas se désunir à la cuisson.
– À mi cuisson, lever la poêle et la secouer légèrement de façon circulaire afin de faire bouger la petite crêpe pour une meilleure uniformisation encore (le petit excédent s’éparpille sur les côtés).
– Lorsque les bords sont secs, elle est cuite. Attention, la cuisson est rapide à feu moyen.
– Pour du sucré : soupoudrer par exemple de noix de coco râpée puis filet de chocolat fondu (crème de soja sucrée aussi si vous avez) et replier la crêpe en deux.
– Pour du salé : déposer ce que vous aimez (ratatouille etc.) et replier la crêpe en deux.
« Hum… Muito bom ! »
Pour information, le soja dont « la consommation détruit la planète » à cause de sa culture intensive au Brésil ou en Argentine et maintenant en Bolivie, c’est celui destiné aux animaux d’élevage en Europe et ailleurs. Ce soja OGM, c’est 99% de la production. D’ailleurs, les résidus de pesticides que l’on retrouve dans le lait pour la consommation humaine, proviennent aussi de ce choix industriel. Les lobbies malhonnêtes de la production animale dénoncent pourtant les méchants végés qui mettent du soja (bio) dans leur assiette…On ne compte plus les publications et bouquins sponsorisés sur ce thème vendeur. On leur promet des pustules et autres grands malheurs comme par exemple, la stérilité. Il faudra expliquer cela aux milliards d’Asiatiques qui consomment du soja depuis toujours ou presque. Bien entendu, il n’est pas recommandé de s’en nourrir exclusivement d’autant que les plats maison et industriels ne se valent pas. Le régime alimentaire végé se doit d’être varié tout comme celui considéré « traditionnel ». Les amateurs du « traditionnel » devraient justement se méfier car il n’y a jamais eu autant de soja dans leur alimentation : saucisson, fausses boulettes de viande etc.
Choisir de petites pommes de terre à la peau fine (et bio). Mettre la quantité que vous souhaitez dans un faitout. Les recouvrir d’eau. rajouter un ou deux citrons coupés en quatre plus du gros sel (suffisamment pour saturer le goût de l’eau). Si vous êtes en mer, profitez du seau car c’est la recette idéale pour qui veut économiser l’eau du bord. Faire cuire rapidement. Quand il ne reste plus que les pommes de terre au fond, jeter les citrons et laisser cuire encore un peu en surveillant et en tournant avec une spatule afin qu’elles prennent une apparence plus sèche. Sauf si la cuisson s’est faite à l’eau de mer, c’est le moment de rajouter un peu de sel pour les rendre plus « croustillantes ».
Entre-temps, vous aurez fait une ou deux délicieuses sauces aux légumes ou aux herbes pour les agrémenter.
C’est un vrai plat complet si vous ajoutez par exemple celle au poivron.
« Hum… Que bueno ! »
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