La première étape est très bien expliquée ici par quelqu’un ayant subi la même mésaventure ou presque :

http://www.plaisance-pratique.com/spip.php?page=imprimir_articulo&id_article=2464

Notre problème à nous, plus grave, se situait à la deuxième étape non franchie dans le descriptif ci-dessus. Nous sommes donc partis en chasse d’une bonne presse et d’un bon gars curieux acceptant de se lancer dans l’inconnu. Par chance, nous les avons trouvés.

Ci-dessous le démontage complet de la bête sans connaître son fonctionnement malgré nos explications répétées… La barrière de la langue engendre une certaine confusion. Après inspection minutieuse, le verdic : pas de pièce à changer…

Soupir de soulagement car le roulement n’est pas disponible dans le commerce ! Ce n’est pas standard. Les professionnels ne peuvent se le procurer. C’est fabriqué pour Facnor uniquement. Bref, quand c’est fichu, il n’y a plus qu’à sortir le chéquier afin d’acheter un tambour complet. Misère et obsolescence ! 

Après un nettoyage complet, une étanchéité refaite et un remontage laborieux, c’est la mauvaise surprise : il ne tourne toujours pas. Retour à la case départ ! C’est la première fois qu’il y a un tambour d’enrouleur dans cette entreprise. Ils n’en ont jamais vu et ont toujours autant de mal à en comprendre l’usage. À ce stade, une intrusion non professionnelle est acceptée dans l’atelier afin de résoudre le casse-tête. C’est donc à deux finalement que tout est remonté et hourra, ça fonctionne.

Deuxième soupir de soulagement !  

À noter tout de même que l’histoire aura presque duré un mois, cela malgré toute la bonne volonté rencontrée dans l’entreprise et le fait que l’ouvrier content de son métier, n’a pas compté son temps tant il souhaitait apprendre de ce défi… Si d’aventure, quelqu’un vient après nous, avec son tambour Facnor sous le bras, il n’aura aucun souci à se faire sur sa compétence.

Conclusion :

 JP bien que bon connaisseur du tambour puisque batteur :), ne pouvait rien faire ici sans une presse et quelqu’un d’habile à s’en servir. Et même à deux, ils se sont bien pris la tête à remonter le maudit machin…  Néanmoins, cela n’aurait servi à rien s’il avait été nécessaire de changer le roulement puisqu’il n’est pas disponible à la vente. 

L’autonomie en voyage, c’est le nerf de la guerre… du moins pour nous. Les joints sont faciles à trouver mais ont été refaits directement sur place dans notre cas. Quel dommage que le roulement ne soit pas standard. Il n’existe dans aucun catalogue professionnel et n’est pas vendu à l’unité par Facnor. Un comble que d’être obligé d’acheter un nouveau tambour d’enrouleur à cause d’un banal roulement à 3 francs 6 sous ! 

Concernant le choix de la marque d’enrouleur de génois : savoir que toutes les pièces (absolument toutes) sont disponibles en cas de souci, c’est un gage de sérénité.