Nous sommes des animaux sociaux assez perfectionnés dans notre facilité à communiquer. Malgré toutes les entraves à la liberté de parole depuis le tam tam brisé jusqu’à la coupure des réseaux sociaux , la confrontation des idées, c’est ce qui a permis la persistance de notre espèce jusqu’en 2022. Il n’est donc pas facile d’échapper à l’émotion de l’actualité ! Nous voilà ainsi, après deux ans d’hystérie covidienne, discutant plus ou moins posément de l’éventualité d’une troisième guerre mondiale. L’humain a l’art de se foutre dans la merde, il ne supporte pas le bonheur, son moteur c’est le conflit. Pas le temps de souffler entre deux injections (ou refus d’injections) qu’il nous faut maintenant avoir une opinion sur « la guerre en Ukraine à cause de Poutine ». La question est vite résolue quand l’agresseur nous est désigné. Pourquoi se triturer les méninges ? C’est vrai que nous nous sommes habitués à ce que d’autres le fassent pour nous depuis longtemps. On les appelle « les experts » ou « les journalistes ». Toutefois quand ils disent tous la même chose, on se demande s’ils le sont vraiment, non ? C’est comme si arrivés difficilement au seuil de 2022, désormais leur retour en arrière est acté, bienvenue aux bateleurs du Roi ! Nous-mêmes peu désireux de sortir de notre zone de confort, sommes assez d’accord avec le prêt à consommer. Tant pis si notre survie dépend d’une information fiable depuis des millions d’années, l’important est de vite passer à Netflix ce soir, et l’on se donnera bonne conscience en agitant notre petit drapeau ukrainien à la manif du samedi. On le fera d’autant plus que cette fois, il est certain que personne ne sera éborgné. Il en est ainsi de certaines causes placées sous le haut patronnage bienveillant du pouvoir. Cela devrait nous interpeller mais hé… non ! Pourquoi pas la Somalie ou le Yémen toujours bombardés ? Pas le temps de réfléchir, le danger est là à nos frontières. On nous invite à haïr les Russes, à défendre l’Ukraine comme si la France était envahie par les Rouges, sabre entre les dents. Si je dois m’en référer à mon expérience personnelle, les Français dont les parents sont Ukrainiens dans mon entourage familial sont tous d’origine russe y compris celui officiellement d’origine yougoslave puis serbe puis ukrainienne puis finalement d’origine russe lui aussi après recherche de ses ancêtres. Quel tournis ! Au vu de leur épopée et les drames historiques cachés derrière ces personnes, cela semble déjà bien plus complexe que ce que l’on nous raconte à la télé bobard concernant l’Ukraine, un pays qui n’a d’autre choix que de s’allier soit à la Russie soit à l’Occident avec des conséquences prévisibles.
Le tam tam de notre temps n’ayant rien à envier à celui du Néolithique, sur ce, je trouve toute une série de belles photos de l’Ukraine dans ma messagerie électronique.
Celle-ci envoyée par un ami pacifiste, avait pour titre sobre : « L’ Ukraine avant l’arrivée de Poutin… »
Au contraire de mon esprit tordu qui m’entraîne toujours sur des chemins de traverse, c’était selon lui certainement un message de paix à propos d’un pays où le peuple vivait paisiblement avant l’agression du méchant Poutine. Après avoir regardé un champ de fleurs en Ukraine, un centre commercial où déambulent des gens heureux de consommer puis encore la photo d’un spectacle folklorique avec costumes et couronnes de fleurs avec en légende : « un seul peuple, une seule langue » (des fois où l’on serait trop idiot pour comprendre le sens de l’image), je n’ai constaté que science du nudge à l’oeuvre. Comment passer sous silence les 13000 morts ukrainiens du Donbas sous les balles d’autres ukrainiens selon un rapport de l’ONU et non pas d’une agence de propagande appartenant au Kremlin ? Déjà fatiguée par le vent sifflant trop fort dans mes oreilles depuis deux jours, j’avoue avoir alors étalé de façon abrupte mon exaspération quant à la manipulation en cours sur l’Ukraine.
Passons les détails et allons à l’essentiel de ma réponse devenue article d’opinion, en vous demandant un peu d’indulgence pour quelques erreurs car bien sûr, je ne suis pas dans le secret des dieux. J’en profite pour rajouter un grand merci à tous les éveillés ayant travaillé sur cette crise et ayant partagé leurs informations et analyses sur l’oiseau bleu et ailleurs. Leurs matériaux ont nourri la réflexion exprimée plus bas notamment les exposés de F. Asselineau, celui-ci expliquant bien d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de dédouaner la Russie par rapport à l’invasion de l’Ukraine.
Nota bene
Mon ton peut paraître péremptoire seulement si l’on peut me démontrer le contraire des faits affichés. Au Café du Commerce, chacun a le droit d’exprimer une analyse différente, nous ne sommes ni à la télévision ni à la radio ni ne lisons un journal subventionné interdisant de réfléchir.
1- Guerre et propagande ou propagande et guerre ?
En premier lieu, il est terrible de constater la difficulté à trouver des informations fiables dans tout conflit armé. « Les peuples n’aiment pas la guerre, il faut leur raconter des mensonges pour qu’ils l’acceptent » a dit Julien Assange. Nul doute qu’il en connaît un rayon sur ce sujet. Quant à nous tous, quelques uns se souviennent encore de la fiole soi-disant pleine d’anthrax, agitée entre deux doigts par Colin Powell à l’ONU en 2003 ainsi que l’accusation concernant les « armes de destruction massives » détenues par l’Irak. Personne ne l’a mis en prison pour ces mensonges. Celui-ci paraît spectaculaire car très photogénique. En réalité, il s’appuyait sur des centaines d’autres fausses déclarations des hauts officiels et du président Bush lui-même. C’est toujours tout un édifice à ce niveau. L’on peut aussi évoquer l’affaire de « l’infirmière Nayirah », en réalité fille de l’ambasseur du Koweït, témoignant en larmes devant -excusez du peu- la commission du Congrès des US.A – à propos de ce qu’elle avait vu : le massacre des bébés koweïtiens sortis des couveuses pour être tués par les soldats irakiens. En 1990, ce mensonge dans le seul but d’entraîner le monde dans la guerre contre l’Irak, a fonctionné à merveille, et elle-même n’a pas été inquiétée ou condamnée pour faux témoignage. Dans le cas du Koweït, au-delà du travail de la CIA, c’est la réussite de la compagnie de relations publiques Hill & Knowlton (pour la somme de 10 millions de dollars).
Pire, le témoignage d’un « chef de la résistance » (membre de la famille régnante) aura été jugé suffisant pour Amnesty International qui sans précaution, écrira dans son rapport que « 300 bébés prématurés sont morts sous l’occupation irakienne ». La rectification interviendra trop tard.
L’Histoire n’est pas avare de mensonges permettant de déclencher des hostilités, masquer des crimes de guerre ou en fabriquer de toutes pièces. Il serait trop long ici d’en énumérer encore, d’autant que c’est déjà suffisamment inquiétant pour la démocratie que les plus récents ne soient même pas sanctionnés. Que dire alors du conflit opposant officiellement (seulement) l’Ukraine et la Russie puisque les moyens actuels permettent absolument tout et que les médias et agences de communications se sentent investis d’une mission à ce sujet : propager la version officielle et uniquement celle-ci ! Logiquement, il n’y aurait aucune erreur d’interprétation : l’Ukraine est un pays envahi et la Russie est un pays agresseur. S’ensuit forcément un concours de propagande de part et d’autre afin pour l’un de conserver le rôle de victime dans l’opinion publique et pour l’autre, paraître au contraire le sauveur au lieu de l’agresseur. Si l’on choisit un camp, il est très facile de fermer les yeux et les oreilles à toute connaissance susceptible de casser notre besoin de cohérence mais si l’on refuse de prendre parti, on devient le suppôt, le collabo de la Russie.
Comment trier alors dans l’avalanche de photos, montages vidéos ainsi que les témoignages d’experts ou de civils ?
Les cinq fake news qui circulent sur la guerre en Ukraine – Le Soir
Trop d’informations tuent l’information mais est-ce vraiment de l’information d’abord ?
Personnellement, j’avoue avoir beaucoup de mal à m’enthousiasmer pour un flot continu d’infos « à sens unique ». Ne remettant certainement pas en doute l’invasion de l’Ukraine par la Russie, je trouve néanmoins curieux que soucieuse de passer pour le « gentil envahisseur », elle se permette de « tuer des femmes enceintes et des bébés » dans une maternité (un air de déjà-vu) ou tenter de cramer une centrale nucléaire. Ce ne serait pas très malin en termes d’image et question sécurité : un zéro pointé car du coup, même la Russie serait en danger.
1) Sur la question de la maternité, il y avait d’abord l’information comme quoi, elle avait été évacuée bien avant (Lenta.ru) car dispersée par des militants du bataillon nationaliste ASOV- on ne dit plus « nazi » malgré les insignes- et que c’était un poste de l’armée ukrainienne ayant mis en place des postes de tir dans le batiment. Puis on apprend donc son bombardement et des images terribles circulent sur une femme enceinte décédée puis toujours photos à l’appui, l’on apprend ensuite que c’est une mannequin enceinte qui aurait travaillé pour ce montage. En réponse, la colère monte dans le camp des « Français pour l’Ukraine » qui montrent alors des enfants blessés à l’hôpital . Ils accusent les autres français de refuser la réalité des exactions de Poutine et les désignent illico « Français pour Poutine ». Ces derniers s’énervent et postent les photos des deux institutrices du Donbass coupées net en deux au niveau du tronc à cause de l’armée ukrainienne. Et là, bizarrement, eux-mêmes sont accusés de diffuser des images fausses, et de se servir du Donbass (où tout va bien soi-disant) pour justifier l’invasion de Poutine !?
Le camp du bien prend du plomb dans l’aile en acceptant de reconnaître « vraies » uniquement les photos d’Ukrainiens morts à cause de l’armée russe… Poutine ou pas Poutine, le refus de se renseigner sur ce qui se passe au Donbass depuis plusieurs années, témoigne d’un raidissement hystérique obtenu grâce au discours partial des médias jouant sur nos émotions.
De même, dans le camp des « Français pour Poutine », n’est-il pas plus simple d’admettre que beaucoup de gens sont aussi tués par l’armée de Poutine ? Comme les U.S.A, la Russie a beau venir nous raconter sa « guerre propre » et ses » frappes chirurgicales, on sait bien que tout cela n’est que foutaises et qu’il y a toujours des dommages appelés pudiquement « collatéraux ». On sait aussi le narratif en cours et la production de photos trafiquées de victimes diverses, il n’empêche que des civils sont effectivement tués ou blessés que ce soit par l’armée ukrainienne ou l’armée russe.
2) Sur la question de la centrale nucléaire, il y a eu de multiples déclarations tentant à nous faire croire à l’apocalypse puis on a appris qu’en réalité, l’armée russe occupe ce site et que l’incendie vite maîtrisé, avait été allumé par des membres d’une milice ukrainienne afin d’accuser ensuite Poutine. Dans cette histoire, on a touché le pompon quand l’on sait que les U.S.A avaient déjà lancé l’alerte et accusé la Russie de préparer une opération sous faux drapeau afin d’accuser l’Ukraine. Et de ce côté là, on ne peut qu’admirer l’expertise des U.S.A concernant leurs propres complots : « Ajax » en 1953 ou « incidents Golfe du Tonkin » en 1964 pour lancer la guerre du Vietnam par exemple.
Entre opérations et contre-opérations faux drapeaux, on ne ne risque pas de s’ennuyer. Si on y ajoute la censure, il devient presque impossible de déceler un brin de vérité. Chaque mot-clef sur l’Ukraine nous renverra des pages et des pages d’une même histoire. Parfois, une pépite apparaît et il faut vite l’attraper :

2- L'écheveau historique !
Sur la question de l’Ukraine, ses villes et ses paysages enchanteurs avant l’arrivée de Poutine, difficile d’adhérer au discours officiel et idyllique car historiquement, ce « pays » en tant que territoire autonome n’en est pas un avant que Boris Eltsine s’en débarrasse au moment de la dislocation du communisme, cela tombait bien vu quand même le problème qui allait avec : Tchernobyl mais c’était sans prendre en compte la spécificité de certaines régions ukrainiennes.
Auparavant, l’Ukraine a eu la chance d’être indépendante très brièvement qu’après la Première Guerre Mondiale. Son histoire et celle de la Russie sont si liées qu’il faudrait remonter au premier Etat slave pour tenter d’y voir clair. Dans le but d’isoler la Russie et son dirigeant qui souhaite limiter l’extension de l’OTAN et protéger les russophones, on nous fait croire très simplement à l’Ouest que « Poutine veut recréer l’empire soviétique ». Cela permet de passer sous silence la violation de plusieurs accords et de le faire passer pour un fou dangereux.
Les uns et les autres prennent le peuple ukrainien en otage.
En bref, tout ceci est bien compliqué et le « pays » Ukraine indépendant depuis seulement 1991, ne peut être comparé à un vieux pays « ordinaire » comme la France. Et pourtant, c’est ce qui est fait continuellement. On oublie de dire par exemple que Kiev est une ville russe connue depuis le IXe siècle, qu’elle est située sur un grand territoire tiraillé presque de même manière que la petite Belgique (avec ses locuteurs flamands et français) divisée en deux parties. C’est pareil voire pire en Ukraine. Là-bas, il y a ceux qui sont tournés vers l’Europe à ses frontières mais aussi les régions peuplées exclusivement de russophones eux tournés vers la Russie à une autre frontière, ou souhaitant simplement leur indépendance vis à vis des uns et des autres.
Déjà, les diapos montrant donc une Ukraine unie, un seul peuple, une seule langue… sont fausses… en partie… dès lors que le pouvoir en place en a décidé ainsi. C’est comme si un Belge francophone inventait sa Belgique et niait la réalité des Flamands et leur langue… ou le contraire. Surtout quand l’on sait que l’Etat ukrainien bombarde depuis huit ans ses propres populations : celles russophones dans un silence international assourdissant !
Le statu quo a donc été rompu il y a longtemps. Pourquoi ?
Tandis que Poutine essayait de s’allier l’Europe pour diverses raisons, d’autres forces oeuvraient et poursuivaient leur propre plan dont celui de l’expansion de l’OTAN et de la désorganisation de cette région tampon entre l’Europe et ce qui reste de l’ancien bloc soviétique, cela afin qu’une seule puissance s’impose de ce côté aussi face à la Chine (l’Europe n’est rien que la vassale des U.S.A). Rappelons d’abord les accords de Minsk qui empêchaient justement l’expansion des missiles de l’OTAN. Adhésion après adhésion, cela n’a pas été respecté jusqu’à presque encercler la Russie.
» Expansion de l’OTAN : les origines de la grave crise actuelle (1/3) (les-crises.fr)
On peut dire qu’après tout, les pays sont souverains et décident ce qu’ils veulent. C’est faire fi de la géopolitique et de ses contraintes. Pointer des missiles sur la Russie tout autour à 100 m de ses frontières, est-ce raisonnable quand par ailleurs, la crise de Cuba en son temps, a empêché la même folie mais dans le sens inverse : que la Russie pointe ses missiles sur les USA. Et encore… là les USA avaient toujours le temps de riposter, ce qui n’est plus le cas si aucun pays tampon (neutre) ne subsistant entre l’OTAN et la Russie, les missiles sont ipso facto à ses frontières. On oublie aussi l’importance de la Crimée et de son port pour la Russie, là aussi cela faisait partie encore d’accords lors de l’indépendance de l’Ukraine vis à vis de l’ancien bloc communiste.
Le protocole Minsk de 2014 puis les accords de Minsk 2 en 2015, n’ont rien changé à l’affaire. La situation n’a fait que s’aggraver depuis 1991 déjà avec la violation par l’OTAN d’un accord tacite concernant sa non extension !
Il y a huit ans, certains ont trouvé malin de renverser par la force le président ukrainien avec l’aide des groupes nazis locaux (une composante historique récente après la Deuxième guerre mondiale et qui représente quand même 30 % de la population « blanche » versus Asie actuellement), tout le monde s’en inquiétait alors avec moult reportages mais ils… deviennent aujourd’hui soit de braves patriotes soit des groupuscules insignifiants grâce à la magie des médias).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_en_Ukraine_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Maintenant, prolifèrent des articles où l’on nous explique que « les nazis en Ukraine » sont des nationalistes connus pour leur bravoure et que le dénigrement vient de la propagande russe. Si par malheur, on arrive difficilement à cacher leurs mauvais penchants, on rajoute « ultra » devant « nationalistes » et le tour est joué. C’est désolant quand l’on sait que même en France, on s’est inquiété à juste titre de la montée du nazisme en Ukraine mais c’était l’année dernière, et déjà la réponse était claire : « circulez, il n’y a rien à voir ! » malgré les exactions et des nazis et de Zelensky, le « Président » actuel qui n’a rien à envier à son prédécesseur. Ils sont même devenus nos amis officiels. Chez nous, ce n’est pas bien d’être « ultra » mais en Ukraine, c’est héroïque !
http://www.senat.fr/questions/base/2021/qSEQ210623223.html
http://theintercept.com/2022/02/24/ukraine-facebook-azov-battalion-russia/
3- Zelensky le Président et Kolomoïski l'oligarque...
Carrière, ascension, caractère… tout le monde connaît Poutine. Froid et calculateur, peu inclin au bavardage inutile, il semble très éloigné de Zlensky son « frère slave », le Président ukrainien si peu connu en France jusqu’à ce jour ! Après le Président Porochenko peu sympathique, est donc arrivé Zelensky : un acteur clown de profession qui jouait du piano ou de la guitare avec son kiki.
Exemple de son talent (c’est le petit homme à gauche) :
https://www.youtube.com/watch?v=2-UiadUOrfk
Il se transformait aussi en transgenre à talons aiguilles dans des shows un peu spéciaux (c’est le deuxième en partant par la gauche soit donc après le grand blond).
http://www.facebook.com/vousvoulezvraimentsavoir/videos/1925906777611295/
Bien qu’en fait, il s’y montre plutôt transphobe et peu amène envers les gens dodus comparés à des porcs… on se demande surtout quels ont été les moyens mis à sa disposition pour sa campagne « électorale » et le rendre ensuite crédible sur le plan politique. Cela pourrait intéresser Mc Fly ou Carlito dans le futur chez nous en France.
On a un début de réponse car le voici dans sa série : « Serviteur du peuple » , le tremplin pour finir Président « en vrai » grâce à la confusion entre la fiction et le réel créant un bug de cerveau chez le téléspectateur électeur.
http://www.youtube.com/watch?v=2-UiadUOrfk
En effet, il a eu le rôle d’un acteur devenu président par surprise dans un série télé, et par pur hasard… c’est devenu la réalité grâce à Kolomoïsky, puissant oligarque détenant les médias et ayant financé cette sitcom sur sa prore chaîne. Petit rappel en arrière :
« Bien placé pour devenir le prochain président ukrainien, Volodymyr Zelensky peine à chasser une rumeur : un oligarque sulfureux serait son principal soutien.(..) Avec l’intronisation de son favori, Kolomoïski verrait d’abord son ennemi juré, le président sortant Petro Porochenko, disparaître du paysage. Surtout, il pourrait espérer récupérer ses actifs et ne plus se soucier d’une ardoise de 2,5 milliards de dollars que lui réclament les autorités »
Ukraine : l’oligarque qui couve le favori de la présidentielle – Le Point
Lui-même et sa marionnette de président sont d’ailleurs cités dans les « Pandora papers ».
En résumé, ce petit acteur devenu président d’un pays où le salaire moyen est d’environ 250 €, détient on ne sait pas comment : société offshore, 8 milliards de dollars sur compte au Costa Rica et un patrimoine immobilier énorme dont par exemple une villa en Italie à un prix astronomique (révélation récente), appartements à Londres…
En octobre 2021, on pouvait encore réveler de vilaines choses sur le Président de l’Ukraine… Aujourd’hui, on lui fabrique une stature de héros, et sa biographie est un exemple de candidature où comme dant tout bon CV, les défauts deviennent d’excellentes qualités. Et si par malheur, vous exprimez votre surprise face à la corruption endémique du pouvoir ukrainien, on vous renvoie à celles des oligarques russes en guise d’excuse. En bref, si votre voisin est pourri, vous avez le droit de l’être autant que lui. Le souci dans cette histoire, c’est quand même que l’Ukraine est censée « laver plus blanc ». Si tout le monde est corrompu, pourquoi choisir un camp ?
Rappel de certaines manchettes dans les médias, il y a peu...

Depuis l’arrivée du comédien, la guerre en Ukraine continue de plus belle : les opposants sont tués ou emprisonnés, voter devient difficile quand des milices en empêchent l’accès aux russophones etc. Il existe beaucoup de sources dignes de confiance sur le sujet avec plusieurs analyses horrifiées de divers médias… mais pfitt, on n’en parle plus ou l’on minimise désormais car le camp du bien et celui du mal doivent être bien définis.
Evoquer ces réalités, c’est être pro Poutine comme hier, évoquer la corruption et les problèmes liés aux injections ARNm, c’était (c’est) être forcément antivax ! On nous demande de prendre parti, de partir en guerre contre les Russes bien que ce conflit ne nous concerne pas et qu’il est au contraire important de rester prudent dans cette guerre larvée entre deux blocs d’influence où maintenant l’Union européenne a décidé d’apporter son grain de poivre. C’est un deuxième lavage de cerveau, il faut toujours un bouc émissaire et la haine est un bon moteur.
Pendant ce temps, c’est l’inflation et c’est bien sûr la faute à Poutine, non pas à la mauvaise gestion de ces deux dernières années, et des choix surtout de l’U.E d’envenimer les choses avec des sanctions qui se retournent contre nous… (La France n’est pas suffisamment à genoux). Le Président français lui-même ne pensant qu’à son éventuelle réélection, n’hésite pas à se donner en spectacle façon Matador d’opérette. C’est là un jeu dangereux même si tout ce remue-ménage a aussi pour but de ne pas s’appesantir sur son bilan politique.
Bref, qu’allons-nous faire dans ce bourbier ? Pourquoi une cause et pas une autre ? N’avons-nous pas volé au secours du Kosovo à une autre époque en n’hésitant pas d’ailleurs à bombarder la capitale serbe sans aucun mandat pour le faire ? Cette fois, nous choisissons de laisser tomber le Donbass et des Républiques auto-proclamées en 2015 déjà ! Pendant ce temps aussi, l’Arabie saoudite bombarde le Yémen en toute impunité et affame la population :
http://www.franceculture.fr/geopolitique/yemen-la-strategie-de-la-famine
Cette guerre-ci plus lointaine, non médiatisée continue mois après mois dans l’indifférence générale, et avec une façon de présenter les choses qui s’appelle le « deux poids deux mesures », il suffit de dire « coalition » pour les agresseurs et tout à coup, cela a un petit air officiel bien réglementaire pour tuer 70 personnes avec une petite frappe et faire crever de faim depuis trop longtemps, les enfants yéménites :
On peut répliquer que l’un n’empêche pas l’autre, que l’on doit s’indigner tout autant de l’ « invasion russe » que de ce que subissent les Yéménites. Sauf que le Yémen, on s’en tape, et l’on nous monte la sègue (comme disent les Corses) afin de nous obliger à prendre parti pour l’Ukraine malgré les raisons évoquées plus haut qui nécessitent au minimum que l’on reste neutre pour être crédible et… pouvoir se regarder dans une glace.
En effet, comment défendre l’Ukraine et en même temps ses bataillons nazis plus les bombardement et la ségrégation des russophones ? C’est impossible ! Heureusement, la solution est trouvée pour nous montrer « la lumière » :
il suffit de ne plus évoquer les nazis, les régions ukrainiennes bombardées par des Ukrainiens et de pratiquer la désinformation et le traficotage jusque dans les photos utilisées pour expliquer le malheur des Ukrainiens. Une fois, celles-ci dénoncées, c’est à nouveau une danse de « l’info » selon l’un ou l’autre camp afin d’expliquer que non, elles sont vraies ou fausses etc. cela n’en finit pas.
Cette guerre et contre-guerre de propagande y compris russe, nous fait perdre de vue l’essentiel en tant que (soi-disant) nation extérieure au conflit actuel.
Par exemple, ce reportage ci-dessous date de 2015, une époque où il était admis d’être moins manichéen. Rechercher la vérité était alors une démarche non discréditée:
Actuellement, cette pauvre femme subit les foudres du gouverment par l’intermédiaire des médias, chiens de garde de la position officielle. Il paraît qu’une « polémique » est née (on ne parle plus des faits) concernant cette journaliste… celle-ci avec les mêmes ressorts employés pour toute blouse blanche rétive il y a deux ans à un autre narratif. D’ailleurs, cette reporter de guerre ne serait-elle un peu « antivax » sur les bords, certaines de ses critiques avaient un petit côté conspirationniste non ? Halte là, pas de complot chez les journalistes ! Bornons-nous à écrire qu’elle fait « polémique » et d’expliquer qu’elle a tort grâce à notre interprétation fantaisiste de son travail. Bref, c’est faux du début à la fin mais l’important c’est d’entériner la présentation erronée comme une vérité… à « débunker » (terme en vogue) C’est la méthode anti Raoult et autres trublions à réduire au silence. Celle-ci a fait ses preuves, ne changeons rien ! Cette intransigeance presque fanatique qui se pare des atours du journalisme d’enquête, peut sembler légitime si la vérité est l’objectif. Ici, elle témoigne de la manipulation à l’oeuvre : empêcher tout débat, toute analyse contraire à la doxa.
Son tort à cette reporter casquée : montrer les nazis en Ukraine, la réalité des bombardements ukrainiens sur la population du Donbass, montrer aussi les politiques, les journalistes à la télé ukrainienne en train d’expliquer tranquillement qu’il faut éliminer une catégorie spécifique d’Ukrainiens. Ce qui était réalité n’est plus à l’ordre du jour maintenant que « la Russie a envahi l’Ukraine » (on oublie le départ des hostilités : intrusion des chars ukrainiens sur territoire russe), il est primordial de fabriquer un récit justifiant notre adhésion sans réserve à une guerre qui n’est pas la nôtre… Laquelle risque de le devenir à force de chatouiller le Poutine qui n’est pas lui un acteur rigolo. Malheureusement, on se moque du danger et l’on continue à avancer nos pions en se servant du président marionnette de l’Ukraine pour réveiller l’ours russe et s’enfoncer dans les conflits.
http://www.youtube.com/watch?v=8L_9-GS7ZCM
Dans cette affaire de l’Ukraine face à la Russie, ne manquons pas de remarquer justement la discrétion de l’OTAN. C’est pourtant le principal point de discorde depuis longtemps. Outre sa volonté hégémonique, personne n’a le droit de s’interroger sur son rôle, ses objectifs à notre époque. Il y a les gentils et les méchants, point à la ligne ! C’est si simple que personne ne sait par exemple qu’Adolf Heusinger, chef des opérations au sein de l’Etat-Major général du haut commandement militaire de l’Allemagne nazie puis Général de l’Allemagne de l’Ouest, a été ensuite président du Comité militaire de l’OTAN. Aucun « complot » ! Ce n’est pas caché mais un tel fait n’existe pas si les médias n’en parlent pas. Celui qui se tenait aux côtés de Hitler en 1944 lorsque la bombe explosa au « repaire du loup » mais qui loyal envers le Führer, n’avait pas participé au complot de Juillet, continua tranquillement sa carrière en devenant par ailleurs – bien que nazi – Conseiller militaire du premier Chancelier de l’Allemagne de l’Ouest avant de terminer donc président du Comité militaire de l’OTAN à Washington DC. Et tant pis si l’Union soviétique l’avait recherché pour crimes de guerre commis dans les territoires soviétiques occupés.
4 - La réhabilitation du nazisme avant le conflit Ukraine/Russie
Ces nazis passés au service de l’état profond : Heusinger, Gehlen et Schellenberg ! (substack.com)
Extrait : Heusinger est un ancien Chef de section des opérations de l’OKH, le commandement suprême de l’armée de terre, chargé entre autre de l’opération Barbarossa, c’est à dire l’invasion et les modalités pratiques d’occupation de l’Union soviétique en 1942. 24 millions de russes y perdirent la vie : un chiffre jamais mentionné par les historiens de l’Ouest. C’est lui qui coordonne l’offensive de l’été 1942 à Stalingrad. C’est lui aussi qui s’occupe du «nettoyage» politique et ethnique du Peuple soviétique aux fins de «sécuriser» les arrières de la Wermacht.
En clair, c’est lui, et donc l’armée allemande, qui ordonnent le massacre répugnant du ghetto de Minsk, la shoah par balles d’un million de soviétiques. L’agence Tass apporte les preuves irréfragables de la responsabilité personnelle de Heusinger dans le massacre de 45 000 biélorusses. »

Quand il s’agit de discréditer par exemple les mouvements de protestation envers le pouvoir et ses décisions immorales, l’accusation de nazisme est très à la mode. Que ce soit au Canada ou en France, on use du mensonge sans modération à l’égard de gens pacifiques réclamant justice dans les « convois de la liberté ». La vérité n’a pas d’importance, seule reste l’accusation dans les mémoires. L’utilisation abusive de la Justice par le pouvoir en place devrait être aussi condamnable que lorsqu’un particulier s’emploie à pourrir la vie de son voisin. Comme on l’a vu avec le clapping dans les manifestations, il suffit de photographier l’instant où les gens lèvent les bras avant de taper entre leurs mains pour monter une opération de communication agressive où l’on fait mine de s’indigner avec dépôt de plainte etc. Il est donc étonnant que les gens voyant des nazis partout… n’en remarquent aucun ou si peu en Ukraine. Un seul en Russie aurait pourtant fait bondir les médias. En bref, les nazis s’affichent bien en Ukraine, pas du tout marginaux, on les retrouve même à des postes importants. Fiers d’arborer drapeaux et insignes, ils sont partout sur les réseaux sociaux. Si d’aventure, on montre tout cela en s’indignant, c’est l’accusation de complotiste qui tombe. On peut tout faire n’est-ce pas avec Photoshop, c’est forcément de la propagande russe. Oui, on peut tout faire avec Photoshop, c’est indiscutable. Il est utile alors de se renseigner mais c’est trop épuisant, c’est bien plus simple de botter en touche en balayant ce qui nous gêne !
En effet, Poutine a dit vouloir « dénazifier l’Ukraine ». Puisque ce n’est qu’un prétexte pour envahir ce pays souverain, et que la Russie est le camp du mal, on comprend mieux la difficulté à aborder le réel lorsqu’il s’agit d’évoquer les bataillons pronazis en Ukraine.
« L’autre visage du conflit en Ukraine mais dont on ne parle jamais c’est celui des massacres perpétrés par les milices contre les populations civiles du Donbass. Ces milices ne sont pas russes ou pro-russes, mais bel et bien ukrainiennes et assimilée. C’est-à-dire des bataillons pronazis, d’extrême droite ultranationaliste avec le concours direct et indirect des Occidentaux, Américains en tête. »
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Des centaines d’Ukrainiens fuyant Odessa (Ukraine) arrivent à Isaccea en Roumanie, dimanche 6 mars 2022.
« »Odessa a un nouveau gouverneur, depuis une semaine. C’est un ancien commandant du bataillon Aïdar, un groupe paramilitaire qui a combattu dans le Donbass pour mater l’insurrection prorusse. Certains hommes et dirigeants de cette unité ont été vus arborant des symboles néonazis. Quelques-uns sont aujourd’hui des élus de partis d’extrême droite. »
Mince, on nous aurait donc menti ? Le camp du bien et celui du mal deviennent du coup plus difficiles à cerner. D’autant qu’en vérité, le nazisme est une valeur sûre et pour nos dirigeants et pour les GAFAM. Si vous souhaitez une tasse avec le logo du bataillon AZOV, cela ne coûte que 15 € sur Amazon.
Il n’est pas étonnant de trouver dans ce pays si corrompu un ensemble de laboratoires P4 pour des recherches douteuses, à l’abri de toute investigation. Tout cela d’abord démenti d’une seule voix y compris par les « journalistes » en service commandé » puis reconnu par l’OMS notamment qui a appelé au nettoyage des agents pathogènes. Et finalement, une version de la vérité est sortie : lors d’une audience devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, la n° 3 du département d’État, Victoria Nuland, avait déclaré que des laboratoires biologiques existaient en Ukraine.
Volte-face à nouveau lors la réunion d’urgence à l’ONU après la demande d’explication sur le sujet de la part de la Russie. Personne n’est au courant, tout va bien. L’accusation portée par la Russie se retourne presque contre elle… Où l’on voit encore l’impartialité affichée de tout ce beau monde qui n’avait pas fait tant de chichi à l’époque de Colin Powell et sa fiole d’anthrax. Qu’en déduire ?
2022, l’année cruciale des relations entre les U.S.A, la Russie et la Chine ! Il a été décidé que le coeur du conflit serait l’Europe… La momie Soros qui voue une haine effroyable à la Russie, nous délivre ses prévisions. Il faut l’écouter attentivement car comme Bill Gates ayant jeté son dévolu sur l’OMS, ce milliardiaire qui lui, préfère financer les révolutions, détient le même pouvoir infini de nuire à travers sa fondation et ses satellites. Papi ne lâche pas l’affaire. Jusqu’à son dernier souffle, il conservera sa soif de contrôle cachée derrière des prétextes vertueux.
5 - L'OTAN qui n'est pas en Ukraine mais qui y est quand même !
Souvenirs… souvenirs de 2014 !
La Russie face au défi des réfugiés ukrainiens (lefigaro.fr)
Les autorités russes ont déjà débloqué 103 millions d’euros et s’apprêtent à verser 16 millions d’euros de plus au service fédéral de l’immigration qui fournit aux réfugiés une première aide et un abri provisoire. Un décret qui prévoit la possibilité pour ces Ukrainiens, en grande majorité russophones, de bénéficier d’une procédure simplifiée pour obtenir la nationalité russe est en cours de rédaction. De même, la procédure pour demander l’asile a été revue: au lieu de prendre trois mois, elle est désormais examinée en trois jours. Le nombre autorisé d’étrangers pouvait obtenir un permis de séjour temporaire a lui été multiplié par deux.
Souvenirs… souvenirs de 2015 ! Rappelez-vous :
« Nous nous engageons pour mettre fin au bain de sang et pour faire vivre l’accord de Minsk… »
Ukraine: le conflit au centre de débat à Munich, plan de paix en préparation – Medias24
Résumé succint du retour en arrière de 2015 puis 2021…
– épuration du Donbas dans un « bain de sang » (sic). Porochenko, le prédécesseur de Zelensky revendique haut et fort l’annihilation des russophones (un discours qui fait froid dans le dos et disponible partout sur la toile). Les accords de Minsk II y mettent un terme sur le papier uniquement. La Russie réduite au rôle d’observatrice, obtient cependant à cette occasion le renouvellement d’une promesse claire : pas d’entrée de l’Ukraine dans l’U.E et l’OTAN. Porochenko a-t-il eu l’intention de respecter quoi que ce soit ? Il est permis d’en douter car depuis huit ans, la guerre continue bien au Donbass et plus grave, sans aucune sanction internationale. Les milices ukrainiennes en renfort du pouvoir jettent un grand trouble dans cette région en sécession face à un pouvoir qui les met en insécurité. Par ailleurs, les demandes d’adhésion à l’U.E et à l’OTAN restent toujours d’actualité. Suite à l’élection de Zelensky après Porochenko, la pression est telle que la Russie propose refuge aux civils du Donbass ainsi que la nationalité russe. Par ailleurs, l’OTAN dont l’implantation en Ukraine n’est pas officielle, y est quand même… C’est un camouflet assumé envers la Russie dont tout le monde se moque éperdument. L’armée des U.S.A si loin de chez elle, nous explique sans rire par la voix de Reuters que tout cela est justifié car la Russie, elle-même a fait des exercices… dans les eaux de la Mer Noire. C’est donc très inquiétant n’est-ce pas ! Pour qui en réalité ?
« L’Ukraine organise des exercices militaires avec les forces américaines et les alliés de l’OTAN«
septembre 20, 2021
« L’armée américaine a déclaré dans un communiqué que l’exercice impliquait une équipe de combat de brigade de la Garde nationale de Washington, déployée en Ukraine depuis avril dans le cadre d’une force d’entraînement multinationale. Des troupes de 12 pays au total seraient impliquées, « pour améliorer l’interopérabilité entre les pays alliés et partenaires » et démontrer leur état de préparation. »
« En juin, l’Ukraine, les États-Unis et d’autres alliés ont organisé un exercice naval, Sea Breeze, dans la mer Noire et le sud de l’Ukraine, malgré les appels russes à l’annulation des exercices. »
« En juillet, l’Ukraine, les États-Unis, la Pologne et la Lituanie ont organisé un autre exercice impliquant plus de 1 200 soldats. »
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« Vladimir Poutine a souligné la nécessité du lancement immédiat de négociations avec les États-Unis et l’OTAN en vue de définir les garanties juridiques pour la sécurité de notre pays », a écrit le Kremlin dans un communiqué après un échange avec le chef de l’État finlandais Sauli Niinistö, dont le pays est un intermédiaire traditionnel entre la Russie et ses rivaux occidentaux
La réponse sans appel est assez tordue pour nous faire croire à une menace de Poutine bien que sa demande soit légitime et rationnelle. Encore une fois, imaginons la requête inverse : celle des U.S.A menacés par une coalition des pays à l’Est de l’Europe menée par la Russie venue à ses frontières. Ne nous leurrons pas sur les vrais « propriétaires » de l’OTAN ! Quant à l’adhésion de l’Ukraine, c’est avec désinvolture qu’elle est brandie à la face de la Russie en toute connaissance de cause. Non seulement, la violation de l’accord est entérinée mais c’est bien la volonté de pousser Poutine à la faute qui s’affiche ici.
L’Otan rejette les demandes de Vladimir Poutine sur l’Ukraine
Les Alliés ont une nouvelle fois mis en garde la Russie contre toute agression du territoire ukrainien, tandis que le Secrétaire général de l’Otan agite toujours la possibilité d’une intégration de l’Ukraine dans l’Alliance. Paris a aussi demandé à l’Otan de travailler dans la même direction que les Européens en vue du sommet de Madrid.
En bref, pendant que les peuples soumis aux mesures politiques drastiques au prétexte du sanitaire, avaient le dos tourné, une partie de Poker menteur se jouait entre deux blocs d’influence avec l’Ukraine pour trophée. Il est bien facile de pousser quelqu’un dans les cordes puis de l’accuser de vous agresser lorsqu’il se défend. Poutine n’avait d’autre choix que de tomber dans le piège tendu à partir du moment où il posait son poing sur la table. Cette crise étant souhaitée depuis des mois, l’Ukraine joue son va-tout tandis que les vrais instigateurs du conflit qui se cachent derrière, se frottent les mains. Qui aura assez de scrupules aujourd’hui pour réaliser le danger à s’enferrer et à plutôt entamer une vraie démarche de négociation ? Pénurie alimentaire, des matériaux, hausse du gaz etc. ils savaient tous que cela arriverait mais ont décidé qu’il y avait bénéfice à jouer à « Call of Duty ». Bizarrement, les Français qui ont tout à perdre, défendent âprement « le droit de l’Ukraine » à entrer dans l’OTAN, un machin qui aurait dû disparaître il y a longtemps ou dans l’U.E, un autre machin au fonctionnement désastreux pour les peuples avec ses commissaires non élus n’ayant rien à envier à l’ex U.R.S.S.
Pour cela, ils sont prêts à mettre en danger la vie de leurs enfants et à prendre le risque de les affamer. Leur priorité n’est plus leurs proches mais un pays fantasmé au loin. Pas n’importe lequel, celui désigné par le Pouvoir et ses médias ! Ce pays là pourtant ne remplit même pas les conditions requises pour entrer réellement dans l’U.E !
Nous voici donc en 2022 avec une situation inchangée pour l’Ukraine depuis 2014 sauf que cette fois, tous les peuples sont sommés de s’engager voire de partir la fleur au fusil pour la sauver comme si c’était la guerre d’Espagne en son temps ! Même des Brésiliens avec assez de sagesse pour préférer danser la Samba habituellement, n’ont pas résisté à l’appel et se sont retrouvés là-bas à jouer les héros mercenaires jusqu’à ce qu’ils réalisent que la guerre tue ! C’est là qu’on apprend qu’en tant que volontaires étrangers, ils sont entraînés dans un camp en Ukraine à proximité de la Pologne par des instructeurs nord-américains… Mais comment réagiraient les Etats-Unis si des instructeurs russes entraînaient une brigade internationale sur le territoire du Mexique ? (D.M)
On vous demande d’imiter le comportement irrationnel des combattants de Daech venus de tous horizons afin de lutter contre les mécréants. N’avez-vous pas l’impression d’être pris pour des idiots ?
24 h de Covid /24 h d’Ukraine /24 h de Covid /24 h d’Ukraine / 24 h de Covid /24 h d’Ukraine /24 h de Covid / 24 h d’Ukraine / 24 h de Covid / 24 h d’Ukraine / 24 h de Covid / 24 h d’Ukraine / 24 h de Covid /24 h d’Ukraine / 24 h de Covid / 24 h d’Ukraine..


6 - Halte à l'hypocrisie !
En résumé : ni Zelensky ni Poutine Ni Macron ni OTAN etc. Ni aussi Ursula de l’U.E qui outrepasse ses fonctions en envoyant des armes à l’Ukraine. Oh oh, on est chez les fous là… et cela sert les intérêts U.S. Seules deux choses à réclamer côté Europe lucide : arrêt de la progression de l’OTAN, protection des russophones et toute cette mascarade tombera car Poutine n’aura alors aucune excuse pour continuer sa progression à l’intérieur de l’Ukraine. Est-ce que Zelensky et ses employeurs masqués souhaitent une nation apaisée et protéger ses civils ou toute autre chose ? L’avenir le dira !
Il ne s’agit pas ici de défendre la Russie en essayant de convaincre du bien-fondé de son « agression ». Non, rien ne justifie l’invasion d’un pays par un autre ! Ce sont toujours les plus pauvres qui sont jetés sur les routes. Le peuple souffre. Peu importe la nationalité d’un enfant tué par une bombe, et en ce moment, cela arrive bien en Ukraine. Cependant, je refuse l’hypocrisie des bien-pensants, faux experts et faux intellectuels qui répètent à l’envi cette phrase : « rien ne ne justifie… » car l’Histoire contredit en permanence ce voeu pieux. D’autant que ce sont souvent les mêmes qui n’ont jamais hésité à nous pousser vers la guerre ces dernières décennies sous des prétextes variés. Lesquels pour le coup, valaient la peine de balancer des tonnes de missiles sur le pays de leur choix… Se souvenir à nouveau de la fameuse fiole d’anthrax qui a permis des centaines de milliers de morts en Irak. Actuellement, la bonne cause se concentre sur le Yémen. « La fin (faim) justifie les moyens » comme on dit !

Puisque la cause des petits enfants squelettiques du Yémen ne touche pas plus les foules que la peine de mort en Arabie Saoudite et ses exécutions à la chaîne, retour en Ukraine mais plus particulièrement au Donbass !
VOLNOVAKHA EN RUINES ET BAIN DE SANG À DONETSK – LES CRIMES DE GUERRE DE L’ARMÉE UKRAINIENNE DANS LE DONBASS CONTINUENT
7 - Un dernier effort !
D’autre part, je suis absolument stupéfaite du retournement complet des Occidentaux face à la mort.
Si peureux par rapport au SARS-CoVd2, portant le masque jusque dans leur auto, hystériques à l’idée de côtoyer un non « vacciné », et maintenant transformés en va-t-en-guerre impétueux. Outre le fait que cet engouement à deux balles envers les malheurs des Ukrainiens me répugne car depuis des mois, ils sont indifférents au sort des soignants suspendus sans salaire et à l’apartheid subi par les non injectés ARNm, je suis indignée par leur inconséquence fort juvénile.
J’ose le dire : « Sombres idiots totalement irresponsables, nous ne sommes pas dans un jeu vidéo, la guerre ça fait mal ! » Bien sûr que si je devais défendre ma famille, je n’hésiterai pas une seconde à enfiler un treillis mais réveillez-vous, personne ne nous attaque ! La propagande de l’oligarchie ukrainienne et consorts nous inonde de montages vidéos où l’on voit des capitales européennes dont Paris, tombées sous les bombes des méchants Russes en nous expliquant que cela va être notre tour. Pour que le plan initial marche, il nous faut croire à la progression de Poutine comme Hitler à une autre époque. Cependant si certains ont des intérêts à envenimer les choses et à nous maintenir dans la peur, le peuple lui ne tire aucun bénéfice de l’inconséquence de l’OTAN et de ses membres.
C’est un jeu de dupes entretenu par la surenchère des médias.
Insignifiantes fourmis, il nous bien comprendre ceci qui ne sera jamais assez répété :
« la guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas » (Paul Valéry).
Posture à privilégier :
« Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge ».
(Alexandre Soljenitsyne)
Corinne, politologue de l’île Vol au vent.
Je conclurai par la maxime d’un brillant et illustre inconnu (qu’il se fasse connaître). Son esprit synthétique résume ma longue diatribe en lien avec les maux de notre époque :

Si vous préférez voir le chemin que vous empruntez, ne suivez pas le troupeau !

Parce que là dans le cas présent, vous vous êtes bien fait avoir ! Depuis 2019, on vous attendait au tournant...
« L’ART DE LA GUERRE »
Rand Corp : comment abattre la Russie
par Manlio Dinucci
Les conclusions du dernier rapport confidentiel de la Rand Corporation ont été rendues publiques dans un « Brief ». Celui-ci expose comment mener la nouvelle Guerre froide contre la Russie. Certaines recommandations sont déjà mises en œuvre, mais cet exposé systémique permet de comprendre leur véritable objectif. (Merci au réseau Voltaire pour la traduction)
Ci-dessus le lien direct pour lire tranquillement le rapport du Thing Thing remis il y a Trois ans. Nul complot ! Tout est business !
Et de toute façon, ceux qui s’excitent sur l’Ukraine ou plutôt font mine de s’exciter afin de nous embarquer dans une galère sans nom, savent que leur rapport n’atteindra pas 99,99 % de la population.
Ci-dessous quelques extraits s’attardant sur les différentes stratégies ainsi que la meilleure « solution » à adopter !
Le travail s’appuie sur le concept de concurrence stratégique à long terme développé pendant la guerre froide, dont certains ont vu le jour à RAND. Un rapport fondateur de rand de 1972 postulait que les États-Unis devaient changer leur pensée stratégique d’essayer de rester en avance sur l’Union soviétique dans toutes les dimensions et d’essayer de contrôler la concurrence et de la canaliser dans des domaines d’avantage américain. Si ce changement pouvait être effectué avec succès, conclut le rapport, les États-Unis pourraient inciter l’Union soviétique à déplacer ses ressources limitées dans des domaines qui représentaient moins de menace.
Le nouveau rapport applique ce concept à la Russie d’aujourd’hui.
L’expansion de la production d’énergie américaine mettrait à rude épreuve l’économie russe, ce qui pourrait limiter son budget public et, par extension, ses dépenses de défense. En adoptant des politiques qui augmentent l’offre mondiale et font baisser les prix mondiaux, les États-Unis peuvent limiter les revenus russes. Cela entraîne peu de coûts ou de risques, produit des avantages de second ordre pour l’économie américaine et n’a pas besoin d’une approbation multilatérale.
L’imposition de sanctions commerciales et financières plus sévères dégraderait probablement l’économie russe, en particulier si ces sanctions sont globales et multilatérales. Ainsi, leur efficacité dépendra de la volonté d’autres pays de se joindre à un tel processus. Mais les sanctions ont des coûts et, selon leur gravité, des risques considérables.
Fournir une aide létale à l’Ukraine exploiterait le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie. Mais toute augmentation des armes militaires américaines et des conseils à l’Ukraine devrait être soigneusement calibré pour augmenter les coûts pour la Russie du maintien de son engagement existant sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, en raison de sa proximité, aurait des avantages significatifs.
Un soutien croissant aux rebelles syriens pourrait mettre en péril d’autres priorités politiques américaines, telles que la lutte contre le terrorisme islamique radical, et pourrait risquer de déstabiliser davantage l’ensemble de la région. En outre, cette option pourrait même ne pas être réalisable, compte tenu de la radicalisation, de la fragmentation et du déclin de l’opposition syrienne.
La promotion de la libéralisation en Biélorussie ne réussirait probablement pas et pourrait provoquer une forte réponse russe, qui entraînerait une détérioration générale de l’environnement de sécurité en Europe et un revers pour la politique américaine.
L’expansion des liens dans le Caucase du Sud – en concurrence économique avec la Russie – serait difficile en raison de la géographie et de l’histoire.
Réduire l’influence russe en Asie centrale serait très difficile et pourrait s’avérer coûteux. Il est peu probable qu’un engagement accru étende beaucoup la Russie sur le plan économique et qu’il soit disproportionnellement coûteux pour les États-Unis.
Renverser la Transnistrie et expulser les troupes russes de la région porterait un coup au prestige russe, mais cela permettrait également à Moscou d’économiser de l’argent et très probablement d’imposer des coûts supplémentaires aux États-Unis et à leurs alliés.
Hello Corinne,
Je partage ton avis sur l’ensemble de ton propos. Ce sont des faits indiscutable.
Cependant, attention aux conclusion, et aux raccourcis 😉
Après avoir remplacé les raccourcis et étoffé la conclusion avec un élément surprise, un conseil avant de lire ce dossier :
se munir d’un en-cas !
Dommage que tant d’arguments envers la mise en scene de cette guerre ne s’effondrent par leur propre poids et le déroulement des faits. Si tout ceci était un piège pour Poutine tendu par l’OTAN alors il a sauté dedans pied joint ce qui n’est pas coutume chez cet homme. Si tout ceci est un scénario prévu par la Russie alors les états occidentaux se sont vus très surpris et pris au piège par les deux mains qu’ils ont dû se mutiler pour se défaire (gaz, charbon, économie, contrats…). Si la Russie apportait une réponse légitime aux nazis, il ne transformerait pas un état en nouvel Irak jusqu’à s’isoler du monde. Je partage l’avis de nombreux politologues. A savoir : Poutine a placé ses troupes autour de l’Ukraine pour faire pression sur l’OTAN et une Europe affaiblie politiquement et économiquement de l’après covid. Une Europe endormie, hypnotisée. C’était l’opportunité de renégocier sa place et jouer des mécaniques. Rien n’a été cédé à ce chantage. Poutine s’est entraîné lui-meme dans cette guerre. A la sideration des états frontaliers Européens et les pays de l’ex URSS. La réaction de l’OTAN et de l’Europe est tout bonnement excellente et de concert, étouffant l’agresseur à son propre jeu et évitant la confrontation. Les nazis, les Pandora papers, le trou du cul des moutons et les rapports de tout poils (frisés) ainsi que la bite à Zelensky sur son piano ne sont qu’une ceinture d’astéroïde qui gravité autour d’une géante gazeuse. En aucun cas une explication en adéquation avec le déroulement des faits, et comparer avec la France, la Belgique, le Yémen revient à faire fi de toute rationalité géopolitique. De même que l’on ne résume pas un pays en quelque ligne en omettant un détail important, la dictature de Staline qui a profondement marqué les hommes et les femmes de ce territoire qui n’aura jamais pu se réformer sans retomber entre les mains d’une Russie en situation désespérée en terme de démographie, de politique (la population de moins en moins en faveur de Poutine) qui se fait grignoter économiquement par son allié la Chine et qui souhaiteraI reconquérir l’ouest pour asseoir sa légitimité. D’où ce chantage qui l’a menée dans sa perte. La guerre ne pourra être tenue bien longtemps si elle ne devient pas mondiale. Mais c’est un autre débat. Bref, au delà des scandales et du nouvel ordre mondial si prévisible, car prévu sur le papier d’après certains esprits sceptiques c’est bien un coup « à la Russe » dont chaque partie aurait pu se prémunir depuis… a moins que cela soit plus compliqué en réalité. Poutine à été si tortueux que même ses partenaires ont été bousculés et en posture tres délicate à l’image de la Chine actuellement. Vlad à un peu déconné dit-on en mandarin.
“Si tout ceci était un piège pour Poutine tendu par l’OTAN alors il a sauté dedans pied joint ce qui n’est pas coutume chez cet homme.”
Il s’avère que l’Ukraine a fait le choix d’un camp au lieu de rester neutre.
Et c’est en effet une défaite pour Poutine car si “la Russie a pris l’initiative des combats en Ukraine, l’initiave de la guerre a été prise par d’autres” selon l’avis de politologues comme tu dis (des vrais bien entendu… ce n’est pas une blague de ma part) mais qui eux, ne s’alignent pas sur le discours des vainqueurs, à savoir les U.S.A.
Quant à Poutine, pouvait-il faire autrement ? Qu’aurait-il dû faire ?
Accepter la défaite (extension définitive de l’OTAN aux frontières de la Russie, volonté affichée de l’Ukraine de se nucléariser…) ou refuser un monde unipolaire dirigé par les U.S.A ?
Chacun parle à qui mieux mieux des intérêts de tel ou tel mais dès qu’il s’agit d’évoquer les intérêts de la Russie, bizarrement ce pays n’en a pas ou du moins, on ne lui reconnaît pas le droit d’en avoir d’aussi légitimes que le camp d’en face. Jusqu’alors, c’était une lutte d’influence entre deux blocs mais là, la menace concrète a obligé la Russie à sortir du bois, et c’est la surprise !
Que l’on s’en étonne, m’étonne ! L’OTAN, les U.S.A, l’Europe savaient la réponse à l’avance. “Balance des coups à un chien et il te mord!” C’est une excuse ensuite pour le faire piquer chez le véto.
Sur un plan géostratégique, en obligeant tout le monde à se positionner, les cartes sont redistribuées en effet. Et à notre petit niveau, l’U.E par la voix de son tandem “président”, sans même consulter le Parlement, a fait le choix d’envenimer la situation en préférant soutenir d’emblée les intérêts des U.S.A plutôt que les nôtres mais aussi de livrer des armes à l’Ukraine. Les réactions engendrées par sa décision, nous ne serons pas tous à les payer cependant.
Bien évidemment, chacun a le droit d’envisager le côté patriote et donc choisir un camp mais de mon point de vue… c’est une erreur que d’en choisir un justement. Cela d’autant plus en Ukraine où cela nécessiterait de préférer officiellement le camp du gouvernement ukrainien et la partie du peuple qui le suit contre une autre partie, celle non tournée vers l’Ouest. Personnellement, je n’ai aucune animosité envers les Ukrainiens ni à l’égard des Russes ou peuples des Amériques etc. mais l’unité affichée, c’est bien celle toujours façonnée par le pouvoir donc quand on me dit : « le peuple ukrainien », je ne sais pas de qui on parle. Dans ce cas de figure, on a beau me dire que Poutine est le diable – il l’est certainement pour beaucoup – je ne crois pas pourtant à la sainteté d’un président ukrainien qui fait massacrer une partie de sa population. Son prédécesseur ne valait pas mieux d’ailleurs.
Je comprends qu’évoquer la corruption en Ukraine etc. peut gêner le narratif officiel bien relayé par les experts de cour. J’ai la chance de pouvoir parler librement de Zelensky faisant semblant de jouer du piano avec son kiki et de son argent planqué dans des paradis fiscaux etc. je ne vais pas m’en priver car cela nous éclaire sur le personnage de héros qui nous est vendu… Quand au nazisme en Ukraine (mais pas que…), il y a aussi beaucoup à dire, c’eût été intéressant (du moins, je le pense) que je développe mais c’était déjà trop long dans ce format. D’autre part, on ne peut se moquer d’une “ceinture d’astéroïdes” qu’après avoir vérifié si elle n’est pas dangereuse. En l’occurence, l’appui des fascistes à la révolution de Maïden a éparpillé les astéroïdes de telle manière qu’on en prend un sur la pomme en Ukraine dès que l’on parle de démocratie. On me rétorquera que Zelensky a été élu… ben Poutine aussi ! La différence, c’est que l’un a le droit d’envoyer le bataillon ASOV sur sa population avec la bénédiction des Occidentaux tandis que l’autre est décrit comme un fou dangereux. Il y a des chantages vertueux apparemment.
Pro Zelensky, pro Poutine… mon opinion est assumée quant à la cause du conflit où l’on nous entraîne : “business is usual” Les U.S.A ont réussi à court-circuiter le rapprochement de l’Allemagne avec la Russie, à stopper Nord Stream 2… et continuent leur stratégie d’affaiblissement préconisé dans le rapport RAND.
En parlant de politologue, voici un discours pragmatique sur les enjeux géopolitiques :
Alexandre Del Valle – « C’était une folie de diaboliser la Russie dans les instances internationales »
https://youtu.be/cxrYIU_nDzk
https://youtu.be/ukLJXoL3YLo
Oui tout à fait. Qui douterait de la guerre en Ukraine ? Les pauvres couillons de Russes car Poutine leur fait croire n’importe quoi. Ici, on ne risque pas de se faire avoir par la propagande de Poutine, on n’y a pas accès car c’est interdit par notre gouvernement et l’U.E. Ouf, on est sauvé !
Et justement en parlant de guerre, il y a quand même eu 20 morts et 28 blessés hier dans le centre de Donetsk à cause d’un missile Tochka H. Et comme la vie d’un Ukrainien du Donbass tué par l’armée ukrainienne est aussi importante que celle d’un Ukrainien de Kiev ou d’ailleurs tué ou se cachant dans sa cave à cause de l’armée russe, cette attaque coordonnée sur des civils a dû faire l’objet d’un reportage indigné, et une réaction internationale a permis la demande d’une enquête car cela s’appelle un crime de guerre. An non, on me dit que là, cela ne compte pas. Pourquoi ? Réponse simple des médias dont Reuters : « La Russie accuse l’Ukraine d’avoir lancé un missile sur Donetsk, ce que l’Ukraine dément ». Allez ouste du balai ! Nos médias extrêmement vigilants nous protègent de toute propagande.
En fait, le plus important dans le message de cette dame sur Radio Canada :
ne pas croire la télévision russe qui raconte qu’il y a des nazis au pouvoir en Ukraine. OK reçu 5 sur 5
Faudra prévenir aussi la télévision ukrainienne car sur la chaine « 24 », le présentateur Fakhroudine Charafmal à une heure de grande écoute, a quand même dit : Nous avons besoin de la victoire. Et si nous devons massacrer toutes vos familles pour y parvenir, je serai un des premiers à le faire ». Il exorte à tuer tous les Russes y compris les enfants, et en citant le SS Adolf Eichmann (un des nazis à l’origine de l’Holocauste) mais bon, c’est certainement un vulgaire montage, une propagande des Russes encore.
En bref, c’est bien compréhensible de s’opposer aux actions de la Russie en Ukraine mais cette guerre entraîne une montée très inquiétante de l’apologie ouvertement fasciste voire nazie. Ce cancer devrait être combattu mais il semble que comme pour Daech qui faisait « du bon boulot » selon Fabius, il soit plutôt encouragé. Il est déjà inadmissible que les médias occidentaux fassent silence là-dessus sous prétexte que ces tarés sont dans « le bon camp » mais si on n’hésite pas à désinformer comme dans ce message sur Radio Canada, c’est de la collaboration ouverte.
Nous en avons un bel exemple en France :
https://www.leparisien.fr/international/lukraine-nazie-pourquoi-la-propagande-de-poutine-est-un-non-sens-complet-16-03-2022-3QWASJGMONG4BDWZHHAKBTRIXA.php
Et pourtant, peut-on parler de groupuscules si le portrait de Bandera est glorifié sur le plan politique ? https://fr.timesofisrael.com/kiev-des-centaines-de-personnes-rendent-hommage-au-collaborateur-nazi-bandera/
Et en parlant de « comment se faire avoir par la propagande et partir faire la guerre au Donbass contre d’autres Ukrainiens « , c’était il y a 6 ans :
https://www.youtube.com/watch?v=s-KfTYc9czs
Encore des figurants certainement payés par Poutine pour faire croire à un endoctrinement nazi dès l’école:
https://twitter.com/libertchrie9/status/1504095520528211975